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Quel lien existe-t-il entre l'expression de nos besoins et de nos émotions ?


La période où le cerveau des touts petits est le plus malléables est de la grossesse et jusqu'à ses deux ans. Puis cela se ralentit, même s'il le reste durant toute l'enfance et l'adolescence.


Il faut donc entourer d'attention le plus possible les femmes enceintes et les chouchouter car leur stress aura une influence sur le cerveau de son enfant. Ce que le bébé ressent, même durant la gestation peut modifier les cellules, les connexions neuronales...


Tout ce que l'enfant vit : les interactions avec les parents, avec les professionnels de la petite enfance, etc. vont avoir un impact sur son développement neuronale.


D'après Catherine Guegen : "si on est empathique, chaleureux et soutenant, le cerveau va se développer au maximum de ses possibilités".


Les touts petits sont dominés par leur cerveau archaïque. Dès qu'ils sont en insécurité affective, ils vivent ce que l'on appelle une "tempête émotionnelle" : ils se roulent par terre, tapent, crient, pleurs et peuvent aller jusqu'à mordre.


Etre anxieux, être en colère, être triste, avoir peur... ce sont de réelles souffrances. En tant qu'adultes, nous sommes plus à même de prendre du recul et de réguler ces émotions car notre cerveau est suffisamment développé. Mais les touts petits ne le peuvent pas.

Ils réagissent ainsi non pas parce qu'ils sont "méchants" mais en raison de l'immaturité de leur cerveau. Il est donc important de les accompagner dans la gestion de leurs émotions (voir l'article "la gestion des émotions" sur ce blog).


C'est l'entourage qui l'aidera à calmer ces tempêtes émotionnels : l'apaiser au lieu de le punir, mettre des mots sur ses émotions pour lui permettre de mieux les comprendre.


Il faut également avoir conscience que les enfants sont également très perméables aux émotions de leur entourage. Lorsque l'on est stressé par exemple, cela va faire monter chez eux le taux de cortisol (hormone du stress) également chez l'enfant.


C'est la raison pour laquelle si on rentre chez soi angoissé, fatigué et que l'on a besoin de calme... notre enfant peut être "pénible" alors que l'on aurait besoin de silence. Que faire ?


Tout simplement ne pas attendre les cris et prendre le temps de mettre un mot sur notre émotion/ressenti, de lui expliquer notre besoin et d'expliquer ce qu'on attend :


"Maman (ou papa) est fatiguée. Ma journée a été longue, j'ai besoin que tu sois calme. Tu veux bien parler doucement ce soir ?".


Poser des signes sur les mots clés peuvent aider l'enfant à mieux comprendre. On signera : fatigué, calme et idéalement doucement si vous le connaissez. Mais déjà "fatigué" et "calme" sont vraiment les mots qu'il doit retenir.


Plus l'enfant rencontrera de l'empathie dans ses relations, moins il aura de tempête émotionnelle et plus vite elles s'arrêteront.



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