Le système de garde de la petite enfance est actuellement chaotique. Les crèches peinent à trouver du personnel qualifié et la réponse du gouvernement a été... d'autoriser le recrutement de personnes non qualifiées... j'en ai parlé dans un autre post.
Le manque de professeurs dans l'éducation national, c'est un peu le même principe. Il faut croire qu'être formé pour un métier est devenu secondaire.
Et ailleurs que chez nous cela se passe comment ?
Figurez-vous qu'en Italie cela n'a strictement rien avoir ! C'est d'ailleurs la raison de ce post.
Le mode de fonctionnement était quasi comme le nôtre : un système divisé avec d'un côté un ministère des Affaires sociales/de la santé responsable des 0-3 ans et de l'autre, un ministère de l’Éducation, gérant notamment les enfants de 3 à 6 ans.
Une réforme majeure...
Entre 2015 et 2017, une réforme a été votée et mis en place pour que le système intègre les 0-6 ans sous la régulation du ministère de l'éducation.
Dans un premier temps, un plan d’action national qui fixe des objectifs et des financements stratégiques destinés à améliorer l’accès aux enfants de 0 à 3 ans, dans un second temps, le ministère de l’Éducation a nommé une commission d’experts (représentants de structures d’EAJE, des chercheurs...). Des plans pluriannuels ont alors établis à l'issus de réflexions et ont permis de profonds changements qui s'organisent donc dans la continuité.
Pourquoi réformer ?
En fait, la Commission Européenne a joué un rôle clé. Publié en 2014, le code de qualité de l’éducation et de l’accueil de la petite enfance se fonde sur deux piliers :
garantir un accès plus équitable aux structures d’EAJE, en ciblant notamment les enfants et les familles issus de milieux sociaux défavorisés ;
améliorer la qualité pédagogique des services d’EAJE destinés aux enfants de 0 à 3 ans et de 3 à 6 ans au travers de dispositions à l’échelle nationale, municipale et dans le secteur privé.
D'autres pays ont adapté ce type de réforme, alors pourquoi pas en France ?
ความคิดเห็น